Le RCD est fini politiquement et en phase de démembrement sur le plan administratif. Mais ses membres persistent et signent et ont choisi le terrain de la violence, terrain qu’ils connaissent très bien. Ici et là, des violences perpétrées par des bandes louches sont signalées à travers le pays. La contre-révolution est décidée à créer un climat violent en Tunisie. Comment leur barrer la route ?
Les milices du RCD, une histoire ancienne et des méthodes bien connues
En Janvier 1978 et en Janvier 1984, c’était la période des milices de Sayah. La pratique de la violence politique du RCD a continué avec l’intimidation des opposants mais aussi lors des congrès de l’UGTT de l’UTICA ou de l’UTAP, les milices ont cassé, blessé et intimidé. Ce sont des malfrats, des petites frappes payés par le RCD. Ils sont souvent ramassés à la pelle comme ceux qui viennent applaudir lorsqu’un responsable arrive. Comme c’est des bandits, ils sont parfois un peu plus organisés. Aujourd’hui, ils réapparaissent en jetant des pierres devant le siège du PDP, en infiltrant voire en organisant la « caravane de la liberté », en attaquant des opposants comme Marzouki ou d’autres militants moins connus à travers le pays ou encore en mettant à sac le siège de l’UGTT à Hamma (Tous ces évènements ont lieu la semaine du 22 au 29 Janvier 2011).
Les Miliciens du RCD, barrons leur la route
Les miliciens ont un seul objectif : faire peur. Mais comme tous les criminels ils ont un gros défaut, ils sont lâches. Car la milice, c’est des petits criminels qui attaquent déguisés mais aussi et surtout des petits barons du RCD, les donneurs d’ordre qui tirent les ficelles, eux sont encore plus criminels et encore plus lâches car ils ne s’exposent pas. Leur pire crainte c’est d’être repérés et dénoncés. Pour leur barrer la route c’est ce qu’il faut justement faire. Dénoncer les bandes qui cassent est primordial. Dénoncer les RCDistes corrompus et prêts à tout et qui tirent les ficelles est essentiel. Nous les connaissons dans nos quartiers et nos administrations, les zélés du RCD. Dénoncer, ce n’est pas ou pas seulement manifester. Dénoncer, c’est porter plainte, c’est engager une procédure administrative, avertir les médias et refuser d’avoir peur.
L’échec les attends
Le chant du cygne du RCD ressemble fort à un cri d’un corbeau agonisant. Le choix de la violence des milices comme dernier recours a déjà été effectué par ceux qui ont fini dans la poubelle de l’histoire. Les milices de Pétain, les escadrons de la mort, la Main Rouge, l’OAS ou les débarqués de la Baie des Cochons ont bien tenté de mener des contre-révolutions mais qu’ils ont tous échouées. Le RCD et ses miliciens ont choisi de connaître la même fin.
http://www.lepost.fr/article/2011/01/30/2388286_rcd-degage-et-degage-avec-tes-milices.html
