Cette voix arrachée à la nuit des tyrans, c’est la voix de toute personne libre… C’est la voix de nos jeunes assassinés par les balles de Ben Ali et de ses complices qui tentent maintenant de voler la révolution de la RUE… C’est la voix de notre voix collective qui n’avait pas droit à la vie… C’est la voix de nos larmes qui pleureront pour longtemps le silence de nos morts tombés pour nous offrir la liberté et la lumière…
(voix anonyme, pendant le couvre-feu)