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Mouammar Kadhafi, tel qu'il est apparu à la télévision dans la nuit de lundi à mardi.
Reuters/Libya TV
Le "guide suprême de la révolution libyenne" a déclaré à la télévision qu'il se trouvait toujours à Tripoli. La situation est confuse dans le pays. Suivez la heure par heure avec LEXPRESS.fr ce mardi.
9h30 La Ligue arabe annonce pour ce mardi après-midi une réunion d'urgence sur la Libye.
9h21Le personnel de l'ambassade de Libye en Malaisie condamne le "massacre" perpétré contre des civils dans leur pays et retiré son soutien au colonel Mouammar Kadhafi.
9h la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a fait état de 300 à 400 morts.
7h30 Kadhafi fait une allocution télévisée. La séquence dure 22 secondes. Mouammar Kadhadi s'est exprimé dans la nuit de lundi à mardi sur la télévision d'Etat. Le leader libyen, en manteau, tient un parapluie à la main et parle depuis la cabine d'un véhicule motorisé qu'il s'apprêterait à prendre. "Je veux prouver que je suis à Tripoli et non au Venezuela et démentir les télévisions, ces chiens. Je voulais parler aux jeunes de la place Verte et veiller avec eux, mais il s'est mis à pleuvoir. Dieu merci, c'est une bonne chose", déclare-t-il. Rien de plus.
Sur un bandeau rouge, la télévision nationale a par la suite inscrit: "dans une rencontre en direct avec la chaîne satellitaire Al-Jamahiriya, le frère leader de la révolution a démenti les rumeurs des chaînes tendancieuses". Le lieu est présenté comme sa résidence de Bab Al Azizia à Tripoli. Le Venezuela? Lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré que le célébre colonel pourrait avoir fui son pays pour celui-ci.
La confusion la plus grande règne en Libye ce mardi matin. Les frappes de l'armée, notamment par avion, ont fait des centaines de morts parmi les manifestants. De nombreuses villes seraient aux mains des protestataires, dont Benghazi et Syrte. Une partie de l'armée ne soutiendrait plus son leader et de nombreux diplomates libyens basés à l'étranger ont démissionné pour marquer leur opposition à la répression. Le fils du leader a prédit lundi à la télévision une "guerre civile" si les troubles ne cessent pas.