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lundi 28 février 2011

L'echec des revoltes du Maghreb serait un danger pour l'Europe.

La quête de la démocratie à un prix double : celui de la mort et l’autre de l’immigration. Le Président français Sarkozy le sait et tente tout afin de sensibiliser et mobiliser la communauté européenne à ce problème. Depuis le début de la ‘’Révolution du Jasmin’’ en Tunisie, des dizaines de milliers de personnes ont fui, via des embarcations de fortune, vers l’Italie et la France. La situation ne fait qu’empirer depuis les troubles en Libye. Nicolas Sarkozy qui ne veut pas rater le train de l’histoire, lutte actuellement sur deux fronts. D’un coté il soutient les peuples à se libérer du joug de ses tyrans et oppresseurs tels que Kadhafi ; Il encourage les populations à réclamer liberté et démocratie, seules façon de conférer sa dignité à une nation et également d’éviter le terrorisme. De l’autre coté, Sarkozy tente d’endiguer les flux migratoires, qui risquent de devenir à moyen terme un énorme problème pour l’Europe, en particulier pour la France, douce terre d’accueil. Déjà en crise et en déficit permanent, la France ne peut se permettre d’héberger et d’entretenir d’autres populations fussent –elles en très grandes difficultés. Une ‘’stratégie européenne commune’’ et une ‘’relance de l’Union pour la Méditerranée’’, sont les deux projets phares que le Président français a proposé dimanche soir, afin d’encadrer ces Révolutions arabes d’Afrique du nord et leur éviter de ‘’sombrer dans la violence’’. La violence générant la fuite, il devient primordial d’accompagner, d’aider et de soutenir ces révolutions afin que les peuples se libèrent, recouvrent autonomie et indépendance et surtout ….qu’ils restent chez eux ! Sarkozy n’a pas tord, ses idées, nourries par un socle d’inquiétudes justifiées, pour le coup sont louables et ont au moins le mérite d’être fondées et réalistes. Encourager la démocratie c’est bien, mais l’aider à se réaliser c’est mieux ! C’est à priori la volonté de N.Sarkozy, qui n’est jamais aussi bon que lorsque le danger est proche. Un danger double là aussi. La France qui ne saurait trop quoi faire de milliers d’immigrés illégaux, affamés et sans travail. Et la France qui saurait surtout se souvenir pour qui ne pas voter en 2012, si cette nouvelle immigration s’avérait avoir été mal contenue…

article paru dans www.israelmagazine.co.il