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mardi 1 février 2011

TUNISIE / Peine de mort pour trois meurtriers d’un agent (Tunis Hebdo)

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TUNISIE / Peine de mort pour trois meurtriers d’un agent (Tunis Hebdo)

C’est mardi dernier que la troisième chambre criminelle de première instance de Tunis a rendu son verdict dans uneaffaire de meurtre d’un agent de la protection civile par la main de trois énergumènes à cause d’un portable dont usait la victime au moment des faits.


La cour a prononcé la peine de mort à leur encontre alors que deux autres personnes furent inculpées de recel pour un homme qui a racheté le portable volé et de faux témoignage pour une femme qui a voulu disculper son mari, l’un des meurtriers, en donnant une fausse version des faits.

Cette affaire remonte au 4 décembre 2003 lorsque la victime se trouvait du côté de Somrane au Séjoumi en train de passer une communication, aux environs de huit heures du soir, à l’aide de son portable.
C’est alors que s’approchèrent de lui deux des trois inculpés dans le but de lui subtiliser son appareil.
Sentant le danger, la victime s’enfait pour se réfugier dans une pizzaria, mais ses deux agresseurs la pourchassèrent jusque-là alors qu’un troisième se joignit à eux pour l’agresser sauvagement et la blesser au nez à l’aide d’un couteau.

L’agent de la protection civile arriva à se défaire tant bien que mal de ses agresseurs et s’enfuit de nouveau vers l’immeuble où il habitait et qui était proche des lieux de l’agression.Voulant coûte que coûte arriver à leurs fins, les trois meurtriers le rejoignirent et continuèrent de le frapper avec le même acharnement, le blessant avec toutes les armes blanches qu’ils portaient sur eux.
Dans un ultime effort, l’agent pénétra dans l’un des appartements dont la porte était ouverte et c’est là qu’il rendit l’âme.

Après l’arrestation des trois meurtriers, l’enquête a permis d’établir leur culpabilité alors que le portable volé fut vendu à une tierce personne pour 52 dinars. Elle fut accusée à son tour de recel d’objet volé.
Quant à la cinquième inculpée, la femme de l’un des meurtriers, elle déclara lors de l’enquête qu’elle a été approchée par la victime et que son mari n’a fait que la «défendre», ce que la chambre d’accusation à considéré comme un faux témoignage, l’enquête ayant démontré la culpabilité totale des trois meurtriers.
Jugés pour meurtre avec préméditation suivi d’un autre délit, ces derniers dont deux sont natifs de 1981 et le troisième de 1983, furent condamnés à la peine de mort, alors que les deux autres inculpés furent condamnés à deux ans de prison chacun.

T.H