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jeudi 17 mars 2011

BHL veut frapper les tanks de Khadafi

AFP
17/03/2011 | Mise à jour : 12:37
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L'écrivain Bernard-Henri Lévy a souligné jeudi l'urgence d'intervenir en Libye, prônant des "frappes ciblées sur les tanks" du leader libyen Mouammar Kadhafi, à quelques heures d'un vote au Conseil de sécurité de l'ONU sur un projet de résolution.

"La destruction des aéroports qui était suffisante il y a quatre jours ne l'est plus aujourd'hui et pour sauver la Libye libre il faut un degré supérieur et il faut des frappes ciblées sur les tanks", a déclaré l'intellectuel, qui est en contact avec l'opposition libyenne du Conseil national de transition (CNT).

"On peut imaginer un opération tri ou quadripartite, la France et l'Angleterre et un ou deux pays arabes", a poursuivi M. Lévy, qui s'est rendu à Benghazi début mars et avait ensuite accompagné à l'Elysée des émissaires du CNT. "Pour moi c'est une question d'heures", a-t-il dit, alors que les forces de Kadhafi se rapprochent de Benghazi, bastion de l'opposition.

Sur France Inter, il a précisé qu'il fallait agir même sans mandat de l'ONU. "Il y a des situations d'urgence humanitaire où si l'on n'arrive pas à avoir de mandat il faut y aller sans mandat", a-t-il dit.

L'écrivain a déclaré que le prix d'une victoire de Kadhafi "sera très lourd pour le peuple libyen qui se fera +purger+, pour le printemps arabe qui connaîtra une glaciation et pour l'Occident qui recevra un camouflet comme il en a peu reçu". Selon lui, l'opposition juge la situation "tragique mais pas encore désespérée" et "espère encore une intervention internationale".

Il a ajouté que Mahmoud Jibril, responsable chargé des affaires internationales au CNT, qui a rencontré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lundi soir à Paris, était reparti "écoeuré", après n'avoir reçu de sa part qu'une promesse d'aide politique et économique.

"Il est parti écoeuré par le coup d'arrêt qu'il a senti après l'élan donné par la diplomatie française", a déclaré l'écrivain.

Il a aussi assuré qu'il était allé en Libye en son nom et non comme émissaire de Nicolas Sarkozy. "Contrairement à ce que j'ai lu ici ou là j'y suis allé comme témoin, je n'étais mandaté par personne autre que moi-même", a-t-il dit.
Il a indiqué avoir "appelé Nicolas Sarkozy" de Benghazi. Mais "je n'étais pas mandaté par lui", a-t-il répété.

Il veut les frapper avec quoi... Son stylo à plume en or...???