Nombre total de pages vues

samedi 19 mars 2011

Defile Dior en direct de Vichy

LVMH a décidé de priver John Galliano de défilé public et populaire, voulant préserver son créateur des réactions intolérantes à la liberté d'expression de John Galiano d'un public incapable de pardon historique.

Le défilé Femme automne hiver 2011-2012 de John Galliano a été transformé en une présentation devant une sélection d'amis et d'intellectuels, tendance maurrassienne, pour que la fête ne soit pas perturbée.

De sources bien désinformées, Eric Zemmour était au premier rang du défilé du créateur de la maison Dior. A ses cotés, en toute tolérance, étaient de la fête Philippe Laval, petit fils du chef de gouvernement pro-européen des années allemandes. Marine Le Pen et son père, sourires sondagiers aux lèvres, n'ont pas raté cette belle occasion de montrer leur solidarité à Galliano, promoteur d'une Europe de souche qui sait collaborer durablement avec le voisin allemand.

Moment d'émotion donc que ce défilé en deux parties. Une première partie était consacrée au Moyen-Orient et à l'Europe de l'Est. Les mannequins défilaient sur des airs slaves, vêtues de "tissus rayés noir et jaune authentiques et rapportés des camps de rééducation polonais", indique le porte parole du groupe intellectuel "Nazisme et Occident Prioritaire et Exclusif" (NOPE) : tuniques flottantes sur ces grands corps plutôt décharnés, sabots et chaînes pour rappeler la difficulté du métier. Les vestes signées Galliano étaient agrémentées d'une étoile jaune, fièrement portées par les mannequins... Certes, le critique artistique de Minute a trouvé que "ces mannequins, élues au défilé, se la pétaient un peu trop... et qu'il fallait doucher leur orgueil..."


La seconde partie du défilé était consacrée aux tenues germano-nordiques. Seules quelques mannequins de souche, blondes et sachant dûment tendre le bras, défilaient, visière de casquette vissée sur un regard martial sado-maso, longs manteaux en cuir, matraques, chiens de garde, bottes en cuir. Le style Galliano s'exprime alors dans toute sa germinatude nostalgique : "c'était le défilé de la nostalgie... celle d'une époque de construction européenne...", a déclaré Galliano, un tantinet nostalgique ....

http://haabir-haisraeli.over-blog.com/article-defile-dior-en-direct-de-vichy-69065020.html