Sarkozy ou Fillon: qui suivre?
Au lendemain du premier tour des cantonales, les appels aux votes divergent au sein de la majorité. Voter blanc, PS, quelle consigne est la bonne?
L'UMP va-t-elle imploser? D'un côté, Nicolas Sarkozy. Le président de la République a maintient la ligne officielle annoncée dimanche soir par le secrétaire général Jean-François Copé. Pour lui, appeler à voter à gauche face au FN "reviendrait à envoyer un signal de connivence entre l'UMP et le PS, et donc à alimenter la campagne anti 'UMPS' développée par le FN". "Nous n'avons rien à voir avec le PS", a rappelé le chef de l'Etat. Il ne faut "surtout pas donner l'impression que l'on tire un trait sur un électorat tenté par le FN", alors même que "le centre de gravité politique du pays s'est déplacé vers la droite".
De l'autre côté, le Premier ministre. François Fillon a appelé les électeurs de la majorité à voter "contre le Front national". "Et là où il y a un duel entre le PS et le FN, nous devons d'abord rappeler nos valeurs et rappeler que nos valeurs ne sont pas celles du Front national", a-t-il souligné devant le bureau politique de l'UMP. "Mais nous n'avons pas à contraindre nos électeurs à mêler leurs voix à celles de l'extrême gauche".
Edictée par Nicolas Sarkozy, la consigne de "ni FN, ni front républicain" au second tour des cantonales est critiquée par François Fillon.
Reuters/Miguel Medina/Pool
Au sein de la majorité, d'autres voix avaient pris le contre-pied du ni-ni de Nicolas Sarkozy. Ainsi, les ministres Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet, ou le président du Sénat Gérard Larcher prônent "à titre personnel" un vote pour le PS face au FN.
Chez les centristes, Jean-Louis Borloo a estimé qu'il y a "deux majorités présidentielles": "celle qui considère que voter PS ou FN c'est indifférent et celle qui prône le Front républicain". Et ce clivage pourrait poser des "problèmes majeurs à la majorité dans les mois qui viennent"
Et vous?
Que pensez-vous de ce message confus?
L'UMP est-il en train d'imploser selon vous?
Est-ce seulement un mauvais moment pour la majorité?
François Fillon a-t-il eu raison de se démarquer de Nicolas Sarkozy?
Par LEXPRESS.fr, publié le 22/03/2011 à 09:38
COMMENTAIRE SUR FACEBOOK
Ses plus grands ennemis ne sont pas dehors.... mais à l'intérieur même de son gouvernement..... et ils sont nombreux les félons !!!
Copé qui a ruiné l'UMP... Fillon, Morin, Borloo, NKM, Pécresse qui appellent à voter pour la gauche.... On dirait que la nuit des longs couteaux se prépare... !!!
Les militants et sympathisants Sarkozystes n'ont d'autres ressources que de se tourner vers ceux qui se proposent de faire le boulot que nous avait promis Sarko !!! Où est il le Karcher Nicolas...??? ("Vous en avez marre de cette racaille.... et bien on va vous en débarrasser...") Pour l'instant on en est loin.... !!!
Mais il est vrai qu'à la décharge du gouvernement... Juppé construisait des mosquées pendant que Fillon les inaugurait.... et comme dit le proverbe :" On ne peut pas être au Souk et à la mosquée"... !!!
