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mercredi 23 mars 2011

pour tous ceux qui se battent - AUJOURD HUI - pour la liberte gerard philippe dit ECOUTEZ


Gérard Philipe – Un Prince en Avignon

Gérard Philipe en compagnie d'Albert Camus
Gérard Philipe en compagnie d’Albert Camus

Gérard Philipe lors d'une manifestation du Parti Communiste
Gérard Philipe et son épouse Anne lors d’une manifestation du Parti communiste français
Gérard Philipe en compagnie de Jean Vilar, fondateur du Festival d'Avignon

Gérard Philipe en compagnie de Jean Vilar, fondateur du Festival d'Avignon

Il faut vieillir, ou mourir jeune. (Philibert-Joseph Roux)

Bonheur suranné à la (re)découverte de la beauté immaculée du prince du théâtre français d’après-guerre, Gérard Philipe.

Paraphrasant pour ainsi dire le destin tourmenté d’Antigone, son père était collaborateur, lui résistant, Gérard Philipe, mort en pleine gloire à 37 ans, se devait d’être inhumé drapé des oripeaux du Cid, figure éponyme qu’il restera à jamais aux yeux de ses admirateurs.

A cet égard, il va sans dire que la ballade “Il était un prince en Avignon”, interprétée par Esther Ofarim, lui est taillé sur mesure:

“Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince
Et l’enfant que j’étais
Cueillant pour lui bien des roses
En ce temps le bonheur était peu de chose

Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Mais ses mots nous chantaient les campagnes
Des grands rois d’Espagne
Quand le soir descendait
On devenait spectateurs
Et la ville avec lui n’était plus qu’un coeur

Il nous emportait dans son empire
Nous attendrissait d’un sourire
Combien je rêvais, combien je l’aimais
Et puis vers ma ville je m’en retournais

Il était un prince en Avignon
Sans royaume, sans château, ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince”

Crédits photos: avec l’aimable autorisation de la Bibliothèque nationale de France