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lundi 24 janvier 2011

Paris : Leïla Ben Ali a racheté la résidence de l'ambassadeur (mis à jour)

Rue89

En 2007, Son Excellence l'ambassadeur de Tunisie en France a été gentiment mais fermement prié d'évacuer sa résidence officielle du 25, rue Barbey-de-Jouy, dans le très chic 7e arrondissement parisien. Motif : le Président Ben Ali la voulait pour son épouse Leïla. Laquelle a acquis ce très bel hôtel particulier d'environ 600 m2 carrés pour son usage et celui de ses proches.

L'information, que le journaliste tunisien Slim Bagga a confiée à Rue89, nous a été confirmée par un ancien ministre tunisien en exil.

A la question de savoir combien l'ex-première dame tunisienne a payé son bien, ce dernier répond :

« Mais même si le montant était indiqué sur le contrat, elle ne paie jamais ! »

Leïla Ben Ali a ensuite engagé des travaux, qui l'ont empêché de s'installer dans l'hôtel. En attendant, lors de séjours parisiens, elle résidait au Ritz, dans la suite Coco Chanel (8500 euros par nuit pour une chambre et un salon), ou au George V.

Des personnes ayant visité les lieux les décrivent comme une « très belle résidence, meublée avec beaucoup de goût ». La résidence, contigüe aux bureaux de l'ambassade, comprenait un appartement dit « présidentiel », que Habib Bourguiba occupa en son temps, lors de ses visites parisiennes. Et au moins deux autres appartements, que s'est donc approprié l'épouse Ben Ali.

L'ancien ministre explique que « la Tunisie n'ayant pas de pétrole », il s'agissait, grâce à cette résidence officielle de très grand standing, de recevoir correctement ses hôtes :

« On a donc privé l'ambassadeur de son outil de travail. »

A compter de 2008, les réceptions officielles de la diplomatie tunisienne à Paris n'ont plus eu lieu rue Barbey-de-Jouy, mais dans des endroits loués pour l'occasion. Ainsi du Pavillon Dauphine pour la fête nationale du 20 mars.

Même chose pour le parking couvert, d'une capacité d'une douzaine de véhicules : Son Excellence devait laisser sa voiture dans la rue, puisque celles de la famille régnante occupaient tous les emplacements...

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En 2007, Son Excellence l'ambassadeur de Tunisie en France a été gentiment mais fermement prié d'évacuer sa résidence officielle du 25, rue Barbey-de-Jouy, dans le très chic VIIe arrondissement parisien. Motif : le président Ben Ali la voulait pour son épouse Leïla. Laquelle a acquis ce très bel hôtel particulier d'environ 600 m2 pour son usage et celui de ses proches. (Voir l'ambassade de Tunisie sur Google Street View)

L'information, que le journaliste tunisien Slim Bagga a confiée à Rue89, nous a été confirmée par un ancien ministre tunisien en exil. A la question de savoir combien l'ex-première dame tunisienne a payé son bien, ce dernier répond :

« Mais même si le montant était indiqué sur le contrat, elle ne paie jamais ! »

Leïla Ben Ali a ensuite engagé des travaux, qui l'ont empêchée de s'installer dans l'hôtel. En attendant, lors de séjours parisiens, elle résidait au Ritz, dans la suite Coco Chanel (8 500 euros par nuit pour une chambre et un salon), ou au George V.

« On a privé l'ambassadeur de son outil de travail »

Des personnes ayant visité les lieux les décrivent comme une « très belle résidence, meublée avec beaucoup de goût ». La résidence, contigüe aux bureaux de l'ambassade, comprenait un appartement dit « présidentiel », que Habib Bourguiba occupa en son temps, lors de ses visites parisiennes. Et au moins deux autres appartements, que s'est donc appropriée l'épouse Ben Ali.

L'ancien ministre explique que « la Tunisie n'ayant pas de pétrole », il s'agissait, grâce à cette résidence officielle de très grand standing, de recevoir correctement ses hôtes :

« On a donc privé l'ambassadeur de son outil de travail. »

A compter de 2008, les réceptions officielles de la diplomatie tunisienne à Paris n'ont plus eu lieu rue Barbey-de-Jouy, mais dans des endroits loués pour l'occasion. Ainsi du Pavillon-Dauphine pour la fête nationale du 20 mars.

Même chose pour le parking couvert, d'une capacité d'une douzaine de véhicules : Son Excellence devait laisser sa voiture dans la rue, puisque celles de la famille régnante occupaient tous les emplacements…

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