
Sidi Bouzid - C'est en plein coeur de la Tunisie, à Sidi Bouzid, que tout a commencé. Un jeune vendeur ambulant, qui protestait contre la saisie de sa marchandise par la police, s'immole par le feu. S'ensuivent de violents affrontements entre forces de l'ordre et jeunes manifestants, et une première vague d'arrestations.Le Point.fr
© AFP
Des jeunes sans avenir ? - La jeunesse tunisienne dénonce la pénurie d'emplois et l'absence de perspectives. Le Point.fr
© Fethi Belaid /
À feu et à sang -
Début janvier, des émeutes sanglantes éclatent dans plusieurs villes du centre-ouest du pays. Elles sont marquées par des saccages et l'incendie de bâtiments officiels. Des dizaines de civils sont abattus.
Le Point.fr© AFP
"Des actes terroristes" -
Le 10 janvier, le président Ben Ali qualifie les manifestations d'"actes terroristes", perpétrés par des "voyous encagoulés", mais tâche d'apaiser la rue en promettant la création de 300.000 emplois. Le ministre de la Communication Samir Laâbidi a toutefois prévenu : "Nous allons corriger ce qui doit être corrigé, mais la violence est une ligne rouge."
Le Point.fr© Abd Rabbo Ammar / Abaca
La révolte gagne la capitale -
Les promesses présidentielles n'ont pas suffi. Le 11 janvier, les mouvements de protestation atteignent la capitale Tunis et sa banlieue, tandis que dans le reste du pays les scènes de chaos et de pillage se multiplient.
Le Point.fr© Fethi Belaid / AFP
Tunis quadrillée par les forces de l'ordre - Le 12 janvier, le Premier ministre annonce le limogeage du ministre de l'Intérieur. L'armée se déploie dans Tunis et sa banlieue, où, malgré l'instauration d'un couvre-feu, de nouveaux heurts entre la foule et les forces de l'ordre font plusieurs morts.Le Point.fr
© Haley/Sipa
Ben Ali tente l'apaisement - Le 13 janvier, dans un nouveau discours à la nation, Ben Ali s'engage à quitter le pouvoir en 2014 et ordonne que cessent les tirs à balles réelles contre les manifestants.Le Point.fr
© Fethi Belaïd/AFP
"Dehors !" - Aux cris de "Ben Ali, dehors !" des milliers de personnes se rassemblent devant le ministère de l'Intérieur, pour réclamer le départ immédiat du président.Le Point.fr
© Fethi Belaïd/AFP
État d'urgence - Des blindés de l'armée se déploient devant le ministère de l'Intérieur et les Affaires étrangères, ainsi que devant la radio et la télévision nationales. Quelques heures plus tard, Ben Ali limoge son gouvernement et décrète l'état d'urgence dans tout le pays.Le Point.fr
© Christophe Ena/AP/Sipa
Mohamed Ghannouchi prend l'intérim - Le 14 janvier, à 18 heures, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi annonce qu'il assurera la présidence du pays par intérim, avant la tenue d'élections anticipées. Après 23 ans de pouvoir, Zine el-Abidine Ben Ali a quitté le pays.Le Point.fr
© Mladen Antonov/AFP