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lundi 28 février 2011

Un Pasteur parle d’Israël : Guetteur, où en est la nuit ?

« Une voix crie vers moi de Séir : Guetteur, où en est la nuit ? Qu’en est-il de la nuit, guetteur ? Et le guetteur répond : « Le matin vient, puis ensuite la nuit. Si vous voulez des nouvelles, interrogez ; refaites le même chemin, venez » Isaïe. 21. 11-12

« Une voix crie vers moi de Séir : Séculaire, cette voix est proche des peurs, des clameurs et des tambours de guerre d’aujourd’hui. Des profondeurs du temps, la nuit de l’esprit révèle des lueurs de ténèbres. Du haut de sa tour juchée entre deux mondes, Isaïe lançait son interpellation : Guetteur, où en est la nuit ?

Au jour des vents mauvais de l’Histoire, ce guetteur jaugeait un champ prophétique s’étendant du VIIème au XXIème siècle. Sa vision surplombait les barbaries ancestrales et les tremblements sulfureux qui s’ordonnancent sous nos yeux. Il scrutait les empires qui se télescopaient et qui s’effondrèrent corps et biens. D’autres résistent encore, pour combien de temps ?

Francois CELIER Guetteur, où en est la nuit ?

Relevant d’un ordre métaphysique, la guerre guet-apens de 1973 agressa Israël. Ce Yom Kippour dramatique illustra un enseignement irrationnel révélateur. En effet, sans aucun préalable, syriens, égyptiens ainsi que deux régiments jordaniens attaquèrent l’Etat d’Israël, déclenchant illico une contre-offensive militaire dans un premier temps ; puis une stupeur des soldats de Tsahal devant l’arrêt inconcevable des avancées assaillantes, ce qui permit à l’aviation israélienne de détruire les chars des armées ennemies.

Que signifiait cet arrêt amenant la tétanie militaire de l’ennemi ?

Le souffle d’une rumeur qui se répandit parmi les belligérants : « Sur le plateau du Golan, nous avons vu soudain des centaines de guerriers vêtus de blanc, venant dont ne sait d’où ! Une main immense qui apparue au travers des nuages nous ordonnant de stopper… »

Sidérant n’est-ce pas ? Ceci est pourtant l’exemple type d’une intervention métaphysique dans le champ du monde rationnel.

Or, la Torah et la Bible judéo-chrétienne fourmille de ce mode événementiel. Mais quel stratège européen s’y réfèrerait et les consulterait au besoin ? L’irrationalité de la victoire d’Israël ne fut ni considérée sous cet angle, ni commentée par les spécialistes en stratégies de la modernité occidentale, bien qu’elle fut corroborée par maints témoignages de soldats et d’officiers sur le terrain des combats.

Guetteur, où en est la nuit ?

A une mise en garde des périls islamistes qui s’amassent devant les lignes Maginot imaginaires des occidentaux. Et par ailleurs à l’encontre d’Israël, les armées du jihad mahométan devraient se rappeler 1973 et autres déroutes. Combattre l’Etat hébreu déclenchera immanquablement des mécanismes ontologiques…

Lorsque les musulmans comprendront qu’on ne défit pas impunément le Dieu d’Israël, ils feront un pas de géant pour s’affranchir de l’esprit funeste du 7ème siècle qui les aliène.

De nos jours, le monde entier interloqué et effaré observe les effets du soulèvement inattendu des peuples tunisiens, égyptiens, libyens, yéménites etc., empruntant différents processus insurrectionnels, en cascades irrépressibles, dans toutes les arabités lourdement soumises et tyrannisées.

C’est inimaginable ! Pensent les spécialistes occidentaux, formatés à décrypter n’importe quoi, à défaut de corriger leur myopie cérébrale et leur mépris de la dimension métaphysique des évènements. Comment donc ? « Une Égypte pour tous les Égyptiens » ? Invraisemblable ! Même pour les « amants de la mort » islamistes qui s’y trouvent impliqués, aux aguets, avec leur sacro-saint manuel de guerre coranique caché sous leurs barbes médiévales et scandant « Pour la foi, le culte, le pays, la religion et l’état. Pour l’Islam, rien que le coran, la charia et l’épée (atomique) pour détruire Israël ».

Qu’en est-il de la nuit, guetteur ?

Des prénotions accomplies concernant le flamboiement scientifique et technologique des siècles, jusqu’aux Lumières, puis un déclin paradoxal par l’appauvrissement continu de l’éthique judéo-chrétienne. La prévision d’une nouvelle « nuit » (non plus de « cristal ») crépusculaire éclaire les paramètres de la troisième guerre mondiale du genre humain qui se met en place.

Elle représentera une problématique de vie ou de mort pour la majorité des musulmans qui auront la main droite enchaînée au boulet de l’inamovible Coran et la main gauche à celle du cruel codex de la Charia.

Depuis quatorze siècle, leur vie est réglée par l’archaïque Loi islamique : flagellation, lapidation, amputation (opportunément dédouanée pour ses féaux et attributaires du coran). Par ailleurs, il est évident que le monde musulman répugne aux innovations civilisatrices (démocratie, droits de l’homme, humanitarisme), et autres fadaises sur la valeur de la vie, ainsi qu’à la réadaptation de l’islam aux exigences de la modernité. Cette paralysie cognitive est la tare de la postérité d’Ismaël et d’Esaü , la raison de l’inimitié foncière, congénitalement haineuse pour la postérité d’Isaac et de Jacob.

« Tuez les infidèles (notamment juifs et chrétiens) partout où vous les trouverez et chassez-les d’où ils vous auront chassés… » Sourate 2-Verset 187

Les infidèles n’ignorent plus que le coran ne fut conçu qu’au huitième et neuvième siècle, à Bagdad (et non à la Mecque ou à Médine). Sa singularité conceptuelle ne se développa que graduellement pour devenir, en 300 ans, une religion à vocation hégémonique.

C’est à raison que l’Islam est perçu comme une idéologie politicienne qui se caractérise par un véritable programme de Parti Unique, visant a contrôler une société d’hommes soumis, jusqu’au don de leur vie, immergés anonymement au sein de l’Oumma, la communauté des croyants. Sans état d’âme ou de conscience, ils professent à l’égard des infidèles en général et aux judéo-chrétiens qui leurs résistent :

« Voici quelle sera la récompense de ceux qui combattent Allah (le Très Miséricordieux) et son apôtre (Mahomet) et qui emploient toute leur force à commettre des désordres sur la terre : vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix ; vous leur couperez les mains et les pieds alternés ; ils seront chassés de leur pays. L’ignominie les couvrira dans ce monde et un châtiment cruel dans l’autre ». Sourate 5-Verset 37.

« Et le guetteur répond : Le matin vient, »

Pour une estimation récente de la population musulmane, soit un milliard cinq cent millions de musulmans, avec un milliard en Asie, 450 millions au Moyen orient et en Afrique, une centaine de millions en Europe (45 millions pour ce qui la concerne) et autres pays dans le monde (dont six ou sept aux USA). Souvenons-nous que jusqu’au 7ème siècle de notre ère, tout le Proche Orient était quasiment chrétien...

Mais en moins de deux siècles, l’Islam supplanta le christianisme par la fureur de son épée, l’arme subtile de la natalité (rapts et viols d’innombrables chrétiennes), les razzias incessantes et l’esclavagisme systématique.

De même, il convient d’observer que le fer de lance du jihad est l’invariant et constant commandement : conquérir des territoires (nations, terres et peuples) qui ne lui appartiennent pas.

Son code moral est tout simplement inexistant : Les Chrétiens et les Juifs disent Tu ne tueras point ! Mais nous nous disons, que tuer possède la même valeur morale que la prière pour atteindre notre but. (Ayatollah Khomeiny).

Quelle est la raison de cette névrose politico-religieuse ?

Le machiavélisme islamique y répond par l’argument suivant : Si un musulman a des problèmes avec sa conscience au sujet du meurtre d’un « infidèle », il reçoit l’aide (l’absolution) et le soutien religieux (promesse paradisiaque) directement du coran. Et en effet, le « saint » livre l’explicite par une proverbiale miséricorde :

« Ce n’est pas ton bras qui les a poignardés, mais c’est Allah. Ce n’est pas toi qui as tiré la flèche, mais c’est Allah, afin qu’Il puisse montrer sa propre puissance » sourate 8.17.

En remplaçant Dieu par Etat, les grands sérials criminels de l’Histoire tels que Joseph Staline, Mao Tsé Toung ou Adolphe Hitler n’auraient pas dit mieux !

Force nous est de reconnaître que l’esprit qui anime sourates et hadîts relèvent d’un ordre d’inhumanité. Dès la prise de conscience de l’enfant musulman, il lui conditionne son esprit. Aucune religion au monde, si perverse serait-elle (mise à part quelques sectes sataniques), n’oserait enseigner le pourquoi et le comment tuer celui qui serait d’une autre religion que la leur… en l’assortissant de la parfaite impunité de son acte.

« Puis ensuite la nuit. »

Une nuit millénaire, faite de luttes entre lumière et ténèbres, constellée de guerres religieuses, de croisades improbables, d’inquisitions criminelles, de dépravations culturelles, d’ idéologiques mortifères et de nombre d’avatars mortifiants. Le genre humain dut apprendre le difficile exercice de la liberté/responsabilité individuelle sur une base d’éthique judéo-chrétienne. Celle-ci s’affirma comme la plus idoine pour nos modes de penser la vie en société. Par nos prophètes, penseurs et philosophes érudits, nous apprîmes combien la morale et la valeur de la vie humaine étaient précieuses (amour, vérité, gentillesse, honnêteté, bonté, équité, générosité, altruisme, miséricorde) et quelles sont des biens inestimables. Elles forment un bouquet de valeurs positives et bénéfiques.

Mais alors, qu’en est-il des vertus de l’Islam ? Sont-elles compatibles avec nos démocraties (bien qu’imparfaites), à notre sens d’une justice (perfectible), à notre vouloir d’égalité des hommes et des femmes, etc. ?

Quatorze siècles durant, qu’en est-il des avancées de l’Islam, si ce n’est par celle de l’épée ? Les Islamistes continuent de massacrer où qu’ils se trouvent, juifs et chrétiens, en Egypte, en Irak, aux Philippines, en Indonésie, au Pakistan, au Nigéria et autres pays et contrées. Cette haine du juif (de plus en plus reliée à celle du chrétien) dépasse le simple bon sens.

D’où, et plus que jamais, guerre métaphysique ! La guerre de religion du XXIème siècle sera d’une amplitude inégalée dans l’Histoire. Etrangement, comme si le temps leur était compté, les islamistes sont déterminés à détruire au plus vite la civilisation occidentale, sa culture, ses démocraties, la parité hommes-femmes, les Droits de l’Homme, bref, le courant du progrès tel que nous l’avons conçu. La nuit de notre XXIème siècle et de nos fils subira une guerre sans merci. Des armées s’affronteront, des foules immenses du Tiers-monde islamisé, conjuguées aux 5ème colonnes des élites collaborationnistes et des banlieues métropolitaines s’appliqueront à ravager et détruire… Depuis 30 ans, l’Islam à planifié le programme de cette immense croisade contre l’Occident.

« Si vous voulez des nouvelles, interrogez » ; nous exhorte le prophète en nous relayant un questionnement en rapport avec la dimension spirituelle des évènements qu’il discernait par delà les siècles, évènements en parfaite adéquation casuelle avec le plan divin. En effet, pouvons-nous nous dire, qu’elle crédit donner à une prophétie vieille de 2500 ans pour le moins ? Se place-t-elle dans une perspective de l’Esprit divin ? Est-elle une matrice analytique visionnaire ? Par ailleurs, il s’avère que l’esprit prophétique est en contradiction à nos spéculations intellectuelles, fondées sur la seule observation des dates et des faits.

Néanmoins, les prophéties peuvent révéler l’état de notre foi personnelle, celle des populations, leur degré de déjudaïsation et de déchristianisation.

Révèlent-elle la cécité d’un Occident devenu hostile au regard de Dieu ?

Selon les Ecritures, il semblerait que les temps de la fin (de notre civilisation ?) se caractériseraient par le déclin de la foi, des valeurs d’éthique, d’équité et du courage des anciens. “Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables” (2 Timothée 4/3).

Parole à laquelle répond Alexandre Soljenitsyne en 1978) : « Il s’avère, malheureusement, que le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest ».

« Refaites le même chemin » Retournez sur vos pas nous conseille Isaïe, reprenez le chemin que vous avez délaissé. Se propageant dans l’air du temps, les informations précédentes sont bien connues du plus grand nombre, aussi ne m’y attarderais-je pas. Me reportant à des textes de la bible (idée impensable pour nos médias), j’y découvris une formidable lueur d’espoir. En dépit d’une sévère répréhension, Isaïe révèle une voie inimaginable pour nos Chefs d’Etats et nos chancelleries les plus éclairés seraient-ils par leurs services secrets de renseignements : « Je vais armer Egyptiens contre Egyptiens ; ils combattrons frère contre frères, ami contre ami, ville contre ville et royaume contre royaume. L’esprit qui anime l’Egypte s’évanouira, je détruirai ses projets ; ils consulteront alors idoles et enchanteurs, nécromanciens et magiciens. Et je livrerai les Egyptiens au pouvoir d’un maître sévère, ils seront gouvernés par un roi cruel » dit le Seigneur, l’Eternel-Cebaot. (Es. 19. 2-4)

Or, le coran lui-même, peu justifiable de sympathie envers Israël et les juifs, énonce une prophétie singulière concernant l’Egypte et Israël : " Et les gens qui étaient opprimés (les hébreux), Nous (Allah) les avons fait hériter les contrées orientales et occidentales de la Terre que Nous avons bénie. Et la très belle promesse de ton Seigneur sur les enfants d’Israël s’accomplit pour prix de leur endurance (la Terre Promise). Et Nous avons détruit ce que faisaient Pharaon et son peuple, ainsi que ce qu’ils construisaient » Sourate 7, verset 137

Il s’agit-là d’une reconnaissance formelle, par le coran, concernant la sortie d’Egypte du peuple hébreu, la mort de Pharaon et la légitimation de la patrie historique d’Israël. Puis, dramatiquement, les égyptiens durent s’incliner devant la colère de Dieu, avant d’accepter… la renaissance d’Israël sur sa Terre ! " (Pharaon) voulut donc les expulser du pays. Alors Nous (Allah) les noyâmes tous, lui et ceux qui étaient avec lui. Et après lui, Nous dîmes aux Enfants d’ Israël : "Habitez la Terre". Puis, lorsque viendra la promesse de la (vie) dernière, Nous vous ferons venir en foule ». Sourate 17, versets 103 -104

« Et Il vous a donné ce qu’il n’avait donné à nul autre au monde. Ô mon peuple ! Entrez dans la Terre Sainte qu’Allah vous a prescrite ». Sourate 5, versets 20 et 21 Ces paroles ne devraient-elles pas susciter une interrogation majeure pour le monde musulman !

Venez ». Inspiré par le Rouah, le souffle de l’Eternel, Isaïe annonce aux Egyptiens (coptes et ismaélites) qu’ils disposent d’un recours en grâce : « … lorsqu’ils élèveront leurs cris vers l’Eternel, à cause des oppresseurs, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera. Et l’Eternel se manifestera aux Egyptiens, qui le reconnaîtront en ce jour et lui voueront un culte de sacrifices et d’oblations ; ils feront des vœux en l’honneur de l’Eternel et s’en acquitteront. Ainsi l’Eternel frappera les Egyptiens, mais il les guérira aussi ; car ils retourneront vers l’Eternel, et lui, se laissant fléchir par eux, assurera leur guérison ». Isaïe 19. 20-22

Enfin, le grand prophète hébreu des temps messianiques fait une déclaration prodigieuse : « En ce jour, une chaussée conduira d’Egypte en Assyrie (Irak, Syrie, Liban, Turquie et Iran). Les Assyriens irons en Egypte, les Egyptiens en Assyrie ; l’Egypte et l’Assyrie pratiqueront le même culte. En ce jour-là, Israël uni, lui troisième, à l’Egypte et à l’Assyrie, sera un sujet de bénédiction dans l’étendue de ces pays, car l’Eternel-Cebaot lui aura conféré sa bénédiction en ces termes : « Bénis soient mon peuple d’Egypte, l’Assyrie, œuvre de mes mains ; et Israël, mon bien propre ! » Isaïe 19. 23- 25

En vérité, c’est ce qui va arriver.

©François Celier. Pasteur et écrivain. (1)« Sur tes remparts, ô Jérusalem, j’ai posté des guetteurs, qui ne se tairont ni le jour ni la nuit, en aucun temps : « O vous qui faites appel au souvenir de l’Eternel, ne prenez aucun répit ! Es 62.6

www.libertyvox.com 25/02/11 Une approche métaphysique des évènements secouant le monde arabe.

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