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mardi 22 mars 2011

Assez de lire chaque jour ce genre de choses !!! Nos enfants ont le droit de vivre...

L'étudiant poignardé par des Limougeauds

toulouse

De gauche à droite, Benjamin, le frère de Jérémy et les parents de la victime, Christian et Aline./ DDM, T. B.
De gauche à droite, Benjamin, le frère de Jérémy et les parents de la victime, Christian et Aline./ DDM, T. B.

Les deux principaux suspects, de 18 et 20 ans, écroués dans l'enquête sur la mort d'un étudiant tué d'un coup de couteau à Toulouse, s'accusent mutuellement du meurtre. L'un de ces jeunes aurait poignardé Jérémy Roze, 27 ans, pour un mobile vraisemblablement crapuleux.

Trois jours après le placement en détention de deux suspects dans l'enquête sur le meurtre de Jérémy Roze, ce jeune étudiant de 27 ans, tué d'un coup de couteau le 27 février à Toulouse, on en sait un peu plus sur le parcours des deux mis en cause. Ces deux principaux suspects, âgés de 18 et 20 ans, sont arrivés à Toulouse, vendredi 25 février, soit deux jours avant le drame. Venus tous les deux de Limoges, en train, ils sont hébergés chez un copain, Grande rue Saint-Michel, à Toulouse. Le plus jeune est déjà connu pour de nombreuses affaires de vol et de violence, contrairement à son acolyte. Dans la nuit de samedi à dimanche, soit quelques heures avant le mort de Jérémy Roze, ces deux garçons se font refouler d'une discothèque, au centre-ville. Ils sont ramenés en voiture par un troisième larron, dans le quartier Saint-Michel. Il est un peu plus de 2 heures du matin. À l'autre bout de la ville, Jérémy quitte ses amis, place des Carmes. Il marche en direction de Saint-Michel, pour rejoindre son domicile, rue Saint-Thomas d'Aquin. C'est vraisemblablement à hauteur du Carrefour Market que le destin de ce brillant étudiant va brutalement basculer. Pour une cigarette ou son portefeuille. Jérémy est pris à partie par deux jeunes gens et en quelques secondes, l'un d'eux plante son couteau dans le thorax de la victime. Le duo prend la fuite et Jérémy s'effondre un peu plus loin. Pas de témoin. Pas d'indices. Lundi 28 février, les deux agresseurs se rendent à la gare Matabiau pour rejoindre Limoges, où ils apprendront, trois jours plus tard, la mort du jeune étudiant. Interpellés tous les deux en fin de semaine dernière, grâce au travail des policiers de la sûreté départementale en lien avec la police judiciaire, en charge de l'enquête, les deux garçons doivent s'expliquer sur une série d'agressions avec arme, à Toulouse. Rebondissement de taille : leurs auditions permettent de faire le lien avec le drame de Saint-Michel. Qui a donné le coup de couteau fatal ? Les deux garçons s'accusent mutuellement. Mais ils auraient commis, avant le 27 février et après le meurtre de Jérémy Roze, d'autres agressions à l'arme blanche. C'est en tout cas ce que devrait déterminer l'instruction. Comme l'a rappelé, hier, le procureur de la République, Michel Valet, « cette affaire n'est pas terminée. » Deux suspects dont le mode opératoire obéit à un mobile crapuleux : s'attaquer à des jeunes gens seuls, pour grappiller une poignée d'euros, un téléphone portable… Des prédateurs en somme. Seule certitude, cette nuit-là, l'irréparable a été commis.


"Un soulagement, même si cela ne fera pas revenir notre fils"

« Nous sommes une famille soudée et solidaire. Tout ce que l'on fera sera pour Jérémy », ont déclaré, hier, les parents de Jérémy, Aline et Christian Roze, ainsi que Benjamin, le frère aîné de la victime.

Des larmes au fond des yeux, mais digne dans la douleur, cette famille domiciliée dans la commune de Monein, près de Pau, où elle tient une pharmacie, a tenu à assister, hier matin, à la conférence de presse tenue par le procureur, à Toulouse. Comme ils l'ont toujours fait depuis le terrible drame, les parents de Jérémy ont tenu par leur présence à réaffirmer leur détermination pour que la justice aille au bout de cette affaire.

Une marche silencieuse samedi

« J'ai accepté de venir car il faut être présent dans l'action et ne pas renoncer », a déclaré Christian Roze. « Les médias et les appels à témoin ont joué un grand rôle, précisent-ils. La détermination des policiers et leur travail remarquable, en équipe, ont contribué à ce que cette affaire avance très rapidement. Aujourd'hui, nous sommes soulagés, mais cela ne fera pas revenir Jérémy. »

Ce drame, la famille de Jérémy ne l'oubliera jamais. Et pour honorer la mémoire de leur fils, une marche silencieuse est organisée, samedi à 19 heures, au départ de la place des Carmes, à Toulouse, jusqu'à Saint-Michel. Cette marche s'adresse aussi à toutes les personnes victimes d'agressions gratuites ou crapuleuses. « Violence non !, réveillons-nous oui ! », tel est le thème retenu avec pour message : « Jérémy, nous pensons à toi. »

« Il faut que tout le monde se responsabilise face à ces violences. Les gens en ont marre. Il faut réagir, tout le monde doit se sentir concerné », rappelle, Benjamin. Et d'ajouter : « Tout ce que l'on fera, sera pour Jérémy et pour toutes les autres victimes de ces crimes… »

Mort seul dans la nuit

Dans la soirée du 26 au 27 février, Jérémy avait regardé un match de rugby à la télé avant de rejoindre un groupe d'amis pour aller au restaurant. À l'issue du repas, le groupe a gagné la place des Carmes pour boire un verre. Vers 2 heures du matin, des membres du groupe décident de finir la nuit en discothèque. Jérémy préfère rentrer chez lui, à pied, rue Saint-Thomas d'Aquin, plutôt que de passer la nuit à danser. D'autant qu'il a rendez-vous le lendemain avec sa petite amie. Lorsque ses amis l'ont vu partir, ils ne se doutaient pas que c'était la dernière fois qu'ils le voyaient. Jérémy n'est jamais arrivé chez lui.

Recueillis par F.Ab


"Jérémy était la joie de vivre"

Les proches de Jérémy Roze sont effondrés. « Il était la joie de vivre, ne veut pas oublier l'un de ses copains de la faculté de pharmacie de Toulouse. Que les coupables aient été arrêtés c'est bien, mais ça ne le ramènera malheureusement pas à la vie ». Benjamin, 29 ans, son frère aîné, est brisé par le chagrin : « Jérémy était un garçon ouvert, sympathique. Il était intelligent et brillant ». Il ne trouve pas assez de superlatifs pour parler de son petit frère : « Quand il avait un objectif, il faisait tout pour l'atteindre et il y parvenait toujours ».

Son dernier projet

Les deux garçons étaient très proches. « Nous avons toujours tout fait ensemble. Nous partagions les mêmes copains, les mêmes soirées. On jouait au rugby ensemble. Jérémy voulait passer son permis bateau. C'était son dernier projet ».

« Il revenait au moins une fois par mois à la maison », nous avait déclaré son père. Bien que vivant à Toulouse depuis le début de ses études de pharmacie, Jérémy avait encore beaucoup d'amis à Monein (Pyrénées-Atlantiques) où vit sa famille. C'est là qu'il avait passé son enfance avant de faire ses études secondaires au lycée Saint-Joseph d'Oloron. Comme ses parents et son frère, il avait choisi de faire des études en pharmacie. Il ambitionnait de se consacrer à la recherche pharmacologique.

Mais, son destin a basculé en cette nuit du 27 février.

Guillaume Atchouel


Le chiffre : 18

ans > Âge de l'un des suspects. Parti à Limoges avec sa mère après avoir vécu à Toulouse, dans des foyers et des familles d'accueil, le suspect a déjà un lourd passé judiciaire.

« Personne ne peut dire, à l'heure qu'il est, comment les choses se sont passées. » Michel Valet, procureur de la République.

Étudiant poignardé : deux jeunes hommes mis en examen

Toulouse

Étudiant poignardé : deux jeunes hommes mis en examen

Dans l'enquête sur le meurtre de Jérémy Roze, deux suspects ont été mis en examen samedi et...


COMMENTAIRE SUR F.B


Qui sont ces assassins... on a le droit de savoir !!! Cette presse complice doit cesser de jeter en pâture le nom des victimes et de leur familles et de taire celui des délinquants !!!

faut-il mieux être un coupable plutôt qu'une victime ?? la réponse,nous l'avons !!!! stop !! une justice sans pitié !!voilà, ce que l'on attend !!!!! oeil pour oeil !!!

Nos gosses ont le droit à la sécurité... la rue est livrée à la racaille. Ce gouvernement est impuissant à juguler l'insécurité! LA Délinquance en plus des pertes en vies humaines coûte 115 milliards d'euros par an aux Français.... l'immigration 38 Milliards d'euros. Utilisons cet argent pour éradiquer ce fléau !



153 MILLIARDS D'EUROS PAR AN SONT AINSI DILAPIDÉS SUR LE BUDGET DE L'ÉTAT EN PURE PERTE !!!

153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS.... 153 MILIARDS D'EUROS....

La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, a été évaluée pour la fin du troisième trimestre 2010 à 1 574,6 milliards d'euros, soit environ 81,5 % du PIB.