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jeudi 17 mars 2011

Considérations sur l’accusation d’apartheid, proférée à l’égard du seul Etat d’Israël, M. Macina

01/02/2007
En ces tristes jours, où l’accusation de pratiquer l’apartheid, jetée comme un crachat à la face d’Israël, s’étale sans vergogne sur la couverture d’un ouvrage dû à l’ex-président des Etats-Unis - "Palestine : Peace Not Apartheid" (Palestine : la paix, pas l’apartheid) -, on me permettra de rappeler quelques évidences, même si ma voix crie dans le désert.

28/01/07

Le ’blood libel’ de Carter

Les "belles âmes" qui, à l’instar de l’ex-président américain, Jimmy Carter, accusent Israël d’apartheid devraient prendre note de ce qui suit.

  • En Israël, un Palestinien peut circuler librement dans n’importe quelle ville israélienne sans risquer le lynchage, ni la plus bénigne invective – même s’il arrive qu’on le fouille.
  • Il peut fréquenter les magasins israéliens - où l’on cherchera en vain l’affiche infâmante : "Interdit aux Arabes", ou "Pour les Israéliens seulement".
  • Il peut même emprunter les autobus des compagnies israéliennes, Dan et Egged, que ce soit à des fins pacifiques de libre circulation, ou dans le dessein machiavélique d’emporter dans sa mort explosive un maximum de civils israéliens.

Voici encore plusieurs choses que les partisans des droits de l’homme, au bénéfice exclusif des Palestiniens, doivent savoir. (Et la liste n’est pas limitative).

  • Le nombre des constructions illégales palestiniennes dépasse largement celui des implantations israéliennes, réputées avoir l’apanage du fait accompli.
  • Les divers permis, autorisations et pièces officielles, délivrés par des administrations israéliennes tatillonnes et souvent soupçonneuses, sont aussi difficiles à obtenir pour les Israéliens que pour les Palestiniens.
  • Les contraintes de circulation et les conséquences économiques pénalisantes qui en découlent ne sont pas l’apanage des Palestiniens, et les Israéliens en souffrent tout autant, sauf que la majorité d’entre eux s’en accommode en considérant qu’elles sont la conséquence inévitable de la guerre contre la terreur.
  • Les salaires inférieurs versés aux étrangers (en l’occurrence, les Palestiniens) - si regrettable et répréhensible que soit cette pratique – sont, hélas, monnaie courante dans tous les pays du monde, y compris dans la ’vertueuse’ Europe.
  • Les barrages routiers et les fouilles inopinées, imposés par les contraintes sécuritaires, ne sont pas une spécialité israélienne - ce que savent par expérience, les habitués des lignes aériennes, surtout à destination des Etats-Unis.
  • Un étranger ressent plus durement que les nationaux toute mesure de contrôle, qui lui paraîtra toujours vexatoire et spécialement dirigée contre lui en raison de sa condition d’étranger.
  • Une des sources majeures de conflits et de haines provient des difficultés de coexistence, dues principalement à l’ignorance de la langue et des coutumes d’autrui ; ce dont, là encore, Israël n’a pas l’apanage. Etc.

Menahem Macina

© upjf.org

Mis en ligne le 28 janvier 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org