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dimanche 20 mars 2011

Selon Mme Lagarde, la France “a beaucoup à apprendre” de ce pays, “Silicon Valley du Moyen-Orient”

La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a appelé lundi les entreprises françaises et israéliennes à se “rapprocher”, regrettant des échanges commerciaux qui ne sont pas “au niveau” des relations entre les deux pays.

Mme Lagarde participait au lancement d’Isralink, “premier réseau social des entreprises françaises et israéliennes”, à l’initiative de la Fondation France-Israël présidée par l’ancienne ministre Nicole Guedj.

Les échanges commerciaux entre la France et Israël “ne sont pas au niveau” de leurs relations, la France n’étant que le 10ème fournisseur et son 9ème client: c’est trop peu!”, a lancé la ministre des Finances.

En 2010, a-t-elle rappelé, les exportations françaises vers Israël, d’un montant d’un milliard d’euros, “ont connu une reprise de 15% après la chute de 2009″ tandis que la présence française “s’est accrue” ces trois dernières années.

Mme Lagarde a relevé l’installation en Israël d’entreprises françaises comme JC Decaux, L’Oreal ou Agis Rail ainsi que les investissements réalisés par France Télécom, Thales ou Patrick Drahi “dans des sociétés israéliennes de pointe”.

“Il nous reste à prolonger cet élan par le développement de projets concrets”, a insisté Mme Lagarde lors de cette manifestation accueillie par l’OCDE, organisation rejointe par Israël en juin.

Selon Mme Lagarde, la France “a beaucoup à apprendre” de ce pays, “Silicon Valley du Moyen-Orient”, sur des questions comme le capital-risque. Paris met en oeuvre “un certain nombre de recettes” israéliennes comme un “fonds national d’amorçage” doté de 400 millions d’euros, a-t-elle relevé.

Bercy, a ajouté Mme Lagarde, accueillera à l’automne prochain des “journées de l’innovation franco-israéliennes”.

PARIS, 7 mars 2011 (AFP)

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