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samedi 19 mars 2011

un journal français honnête sur le conflit israélo-palestinien !

Conflit israélo-palestinien


La barbarie n’a pas de visage…
Non, la barbarie n’a pas de visage, de frontière, ni de religion. On peut la rencontrer à Toulouse quartier Saint-Michel ou au cœur de Montpellier avec l’assassinat, ici et là, de deux gamins à qui la vie souriait. Deux gamins sans histoires, des modèles même pour les autres adolescents de leurs âges, victime de crapules, de lâches sans aucune âme.
Au Moyen-Orient, aussi, où le conflit Israélo-palestinien, n’est pas seulement fait d’actes de guerre avec d’un côté les méchants juifs et de l’autre, des victimes innocentes, sans défense. Des hommes et des femmes palestiniens à qui l’Etat Hébreux aurait spolié leur terre. Ceux-là même qui, ici comme ailleurs, oublient que la terre appartient d’abord à celui qui a su la rendre meilleure.
Sauf qu’ici, l’actualité c’est aussi, tous les jours et depuis plus d’un siècle, des victimes juives comme chrétiennes victimes de la barbarie d’extrémistes musulmans. Victimes de personnages sans foi, ni loi pour qui enlever la vie ne vaut pas plus qu’un paquet de cigarettes. Des crapules nourries par la haine et qui, sous le prétexte de servir une cause, n’ont d’autres motivations que la guerre contre Israël, car c’est en fait leur seul fond de commerce. La paix les ruinerait, la défaite ferait tomber les masques, les montrerait aux yeux de tous nus et ridicules…


Comme toujours, ils vont prétendre combattre pour une Terre de Palestine, dont ils oublient qu’ils ont moins de légitimité à la posséder que d’autres qui étaient là des millénaires avant eux. Une terre rendue vivante et fertile par la seule volonté, la folie et la foi d’une poignée de «Fous». Des femmes et des hommes juifs qui en Europe ont déjà connu les pires horreurs et n’ont pu résister à toutes ces atrocités que parce qu’au fond de leurs âmes, une petite lumière, une promesse à Dieu, les éclairait en permanence : «demain sur la Terre promise nous serons tous réunis».
Ils étaient de ceux-là, ils étaient de nos convictions, des innocents qui ont payé au prix fort la promesse faite… Une famille de chez nous qui a cru un jour que son destin était là-bas en terre d’Israël, plutôt qu’ici en terre de France où elle n’avait plus ses repères. Mais cette nuit du 11 mars 2011 l’inacceptable s’est produit : Udi et Ruth, 36 et 35 ans et leurs quatre enfants Yoav 11 ans, Elad 4 ans et leur bébé de trois mois Hadas, ont été poignardés à mort par des fous sanguinaires.


Les médias français n’en n’ont pas fait leur «Une». C’est bien connu, en France comme ailleurs, on ne montre pas les victimes juives de la barbarie des extrémistes, ce n’est pas vendeur.
Et puis, pour la presse franchouillarde et bien pensante, les Fogel comme d’autres juifs, sont facilement et péjorativement étiquetés comme des colons. Pourtant sait-on que pour ces familles, le seul tort est d’avoir acheté légalement, à des Palestiniens, des logements ou des terrains dans une région qui fut et demeure, on l’oublie trop souvent, le berceau de la civilisation juive. Ainsi, la localité d’Itamar en Samarie, celle qu’avaient choisie pour vivre en famille et en paix, Udi et Ruth, n’a pas été construite à la place d’un quelconque village arabe, mais bien à côté. En fait, hier comme aujourd’hui, leur faute aura été d’être juifs et de vouloir vivre en Paix sur la terre de leurs ancêtres et en conformité avec leur Foi. Une folle injustice d’autant si l’on sait que dans le même temps plus de 22% de la population israélienne est constituée de musulmans qui étudient dans les meilleures universités du Proche-Orient, travaillent, votent et sont même élus à la Knesset etc…
Il est temps que les âmes bien-pensantes de ce monde commencent à prendre ici comme ailleurs leurs responsabilités. Sinon demain…


André Gérôme Gallego
Directeur de la Publication