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jeudi 17 mars 2011

VIDEO. Financement de Sarkozy par Kadhafi en 2007 : l'Elysée dément

Publié le 16.03.2011, 14h02 | Mise à jour : 14h23

Palais de l'Elysée, le 10 décembre 2007. Le fils de Muammar Kadhafi, Seif Al-Islam, affirme que le régime libyen aurait financé la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007. Palais de l'Elysée, le 10 décembre 2007. Le fils de Muammar Kadhafi, Seif Al-Islam, affirme que le régime libyen aurait financé la candidature de Nicolas Sarkozy en 2007. | LP / CA

Lors de la campagne électorale pour la présidentielle 2007, le régime de Muammar Kadhafi aurait financé la candidature de . C'est ce qu'assure le fils du dirigeant libyen, Seif Al-Islam, dans un entretien à Euronews. Interrogé sur la position de la Libye vis à vis de la France, premier pays à avoir reconnu l'opposition libyenne, le fils Kadhafi a répondu : «Tout d’abord, il faut que Sarkozy rende l’argent qu’il a accepté de la Libye pour financer sa campagne électorale» Une affirmation que la présidence française a immédiatement démentie.
Lors de cet entretien, Seif Al-Islam poursuit : «C’est nous qui avons financé sa campagne, et nous en avons la preuve. Nous sommes prêts à tout révéler. La première chose que l’on demande à ce clown, c’est de rendre l’argent au peuple libyen. Nous lui avons accordé une aide afin qu’il oeuvre pour le peuple libyen, mais il nous a déçus». Il menace ensuite : «Rendez-nous notre argent. Nous avons tous les détails, les comptes bancaires, les documents, et les opérations de transfert. Nous révélerons tout prochainement».

VIDEO. L'interview de Seif Al-Islam sur Euronews



Ces allégations interviennent alors que Paris est particulièrement critiqué par Tripoli pour avoir reconnu seul représentant légitime du peuple libyen le Conseil national de transition, qui réunit l'opposition au régime du colonel Kadhafi. Récemment, l'agence officielle libyenne Jana a promis de rendre public un «grave secret», affirmant que sa révélation entraînerait la chute du président français. Le 15 mars, avait affirmé dans une interview à la télévision allemande que son «ami» Nicolas Sarkozy était «devenu fou», déclarant notamment : «Il souffre d'une maladie psychique».

LeParisien.fr