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Août 2010, sur une plage proche de Tunis. (Reuters)
Quel type de voyages organisiez-vous en Tunisie?
La Tunisie est l'une de nos destinations emblématique, lancée il y a 40 ans. A l'époque, le projet, politique, était d'emmener nos voyageurs à la rencontre d'un autre modèle social: celui de la Tunisie de Bourguiba.
Mais ces dernières années, l'intérêt des voyageurs s'est émoussé et s'est davantage tourné vers une volonté de faire le vide pendant les vacances. Nous restions orientés sur la nécessité de faire connaître la réalité du pays, à travers les dossiers culturels distribués aux voyageurs. Mais les rencontres avec les acteurs de la société civile étaient plus rares. Certains représentants avaient peur aussi, ou faisaient dans la langue de bois.
Nous proposons quatre destinations. Nos partenaires sont des petits hôtels familiaux, des gîtes chez des particuliers, mais rien chez l'habitant. Développer un tourisme chez l'habitant était compliqué, pour des raisons de législation plus que pour des raisons politiques, même s'il est vrai que les gens qui avaient beaucoup de contacts avec les touristes pouvaient avoir des ennuis.
Conjuguer tourisme et défense des droits de l'homme était-il possible?
La défense des droits de l'homme est l'un de nos engagements. Le droit au voyage, qui en fait partie, est souvent bafoué. Mais ce sont deux concepts... lire la suite de l'article sur Libération.fr